Un armagnac de 40 ans d’âge : une idée cadeau originale à offrir à ses proches
L’Armagnac est une eau-de-vie originaire du Sud-Ouest de la France, qui se distingue par sa richesse aromatique et sa complexité. C’est un produit de terroir, qui reflète le savoir-faire des producteurs et la diversité des cépages. L’Armagnac se bonifie avec le temps, et atteint son apogée après plusieurs décennies de vieillissement en fût de chêne. Offrir un Armagnac de 40 ans d’âge, c’est offrir un cadeau d’exception, qui témoigne d’une attention particulière et d’un goût raffiné. Mais comment choisir le bon Armagnac, et comment le déguster pour en apprécier toutes les nuances ?
Quels sont les critères de qualité d’un Armagnac de 40 ans d’âge ?
Voici une vidéo montrant le goût de l’armagnac :
Un Armagnac de 40 ans d’âge est un Armagnac qui a passé au moins 40 ans en fût de chêne, ce qui lui confère une couleur ambrée, des arômes intenses et une texture veloutée. Mais tous les Armagnacs de 40 ans d’âge ne se valent pas, et il existe plusieurs critères pour distinguer les meilleurs :
L’appellation : il existe trois appellations d’origine contrôlée (AOC) pour l’Armagnac : Bas-Armagnac, Armagnac-Ténarèze et Haut-Armagnac. Le Bas-Armagnac est réputé pour être le plus fin et le plus élégant, grâce à son terroir sablonneux qui favorise la maturation des eaux-de-vie. Le Haut-Armagnac est le plus rare, car il ne représente que 5% de la production. Il se caractérise par une eau-de-vie plus légère et plus fruitée, issue d’un terroir calcaire. L’Armagnac-Ténarèze est le plus puissant et le plus corsé, avec des notes épicées et boisées, provenant d’un terroir argilo-calcaire.
Le millésime : il s’agit de l’année de récolte du raisin, qui figure sur l’étiquette du flacon. Un Armagnac millésimé est un Armagnac qui provient d’une seule année, et qui n’a pas été assemblé avec d’autres eaux-de-vie. C’est un gage de qualité et d’authenticité, qui permet de retrouver le caractère du millésime, avec ses spécificités climatiques et gustatives. Un Armagnac millésimé doit être certifié par un huissier, qui atteste de la date de mise en fût.
Le producteur : il existe deux types de producteurs d’Armagnac : les négociants et les propriétaires-récoltants. Les négociants sont des entreprises qui achètent des eaux-de-vie à différents producteurs, et qui les assemblent pour créer leur propre marque. Les propriétaires-récoltants sont des producteurs qui cultivent leur propre vignoble, distillent leur propre eau-de-vie, et la vieillissent dans leur propre chai. Ils maîtrisent ainsi toute la chaîne de production, et peuvent garantir la traçabilité et l’origine de leur Armagnac. Ils proposent souvent des Armagnacs plus typés et plus personnalisés, qui reflètent leur terroir et leur style.
Comment déguster un Armagnac de 40 ans d’âge ?
Un Armagnac de 40 ans d’âge est un produit noble, qui mérite d’être dégusté avec respect et attention. Voici quelques règles à suivre pour profiter pleinement de ses qualités :
Le verre : il faut choisir un verre à pied, en forme de tulipe ou de ballon, qui permet de concentrer les arômes et de les libérer progressivement. Il faut éviter les verres trop larges ou trop étroits, qui diluent ou étouffent les arômes.
La température : il faut servir l’Armagnac à température ambiante, entre 18 et 20°C. Il ne faut pas le réchauffer avec la main, ni le mettre au réfrigérateur, car cela altère ses qualités organoleptiques.
Le moment : il faut choisir le bon moment pour déguster un Armagnac de 40 ans d’âge, qui est un produit de méditation et de contemplation. Il peut se savourer en apéritif, en digestif, ou en accompagnement d’un cigare ou d’un chocolat noir. Il faut éviter de le consommer avec des aliments trop forts ou trop sucrés, qui masquent son goût.
La quantité : il faut se limiter à une dose raisonnable, entre 2 et 4 cl, pour apprécier l’Armagnac sans s’enivrer. Il faut verser l’Armagnac dans le verre avec délicatesse, sans le faire tourner ni le secouer, pour ne pas le brusquer.
L’observation : il faut observer la couleur de l’Armagnac, qui varie du jaune paille au brun acajou selon l’âge et le type de fût. Il faut aussi observer la brillance, la limpidité et la viscosité de l’Armagnac, qui témoignent de sa qualité et de sa richesse.
Le nez : il faut sentir l’Armagnac avec précaution, en approchant le verre du nez sans le coller. Il faut inspirer doucement, en fermant les yeux, pour percevoir les arômes qui se dégagent. Il faut répéter l’opération plusieurs fois, en éloignant le verre entre chaque inspiration, pour laisser l’Armagnac s’ouvrir et révéler sa palette aromatique. Il faut essayer d’identifier les différentes familles d’arômes, qui peuvent être fruités (pruneau, abricot, orange), floraux (violette, rose), boisés (vanille, caramel, noix), épicés (poivre, cannelle, réglisse), ou encore torréfiés (café, cacao, tabac).
La bouche : il faut goûter l’Armagnac avec modération, en prenant une petite gorgée que l’on garde en bouche quelques secondes. Il faut faire circuler l’Armagnac sur toute la langue, pour solliciter les différentes zones gustatives (sucré, salé, acide, amer). Il faut aussi faire entrer un peu d’air dans la bouche, pour favoriser l’évaporation de l’alcool et la libération des arômes. Il faut ensuite avaler l’Armagnac lentement, en appréciant sa longueur en bouche et sa persistance aromatique.
Séverine L.
Fille de vigneronne, j'aime mon terroir et le patrimoine gascon. L'Armagnac est le spiritueux star de notre région mais il y a bien d'autres choses à découvrir ici :)