Le troisième jeudi de novembre, c’est la traditionnelle fête du Beaujolais Nouveau. Ce vin primeur, issu du cépage gamay, est le premier de l’année à être mis en bouteille et commercialisé. Mais que sait-on vraiment de ce vin si populaire et controversé ? D’où vient-il ? Comment est-il élaboré ? Quelles sont ses caractéristiques ? Comment le déguster et avec quoi le marier ?
Le Beaujolais Nouveau est né dans les années 1950, à une époque où les vignerons avaient besoin de vendre rapidement une partie de leur récolte pour financer les travaux de la vigne. Ils ont alors eu l’idée de produire un vin jeune, fruité et facile à boire, qui pouvait être consommé dès la fin de la fermentation alcoolique. Ce vin était destiné à être bu localement, dans les bistrots et les cafés, pour célébrer la fin des vendanges. Il a rapidement connu un succès grandissant, notamment à Lyon et à Paris, où il est arrivé par le train dans la nuit du 14 au 15 novembre.
Voici les choses à savoir sur le Beaujolais Nouveau :
Le Beaujolais Nouveau est issu du cépage gamay noir à jus blanc, cultivé sur les sols granitiques et sablonneux du vignoble du Beaujolais, situé au sud de la Bourgogne. Le vin est élaboré selon une méthode spécifique, appelée macération carbonique. Elle consiste à faire fermenter les raisins entiers, sans les écraser ni les fouler, dans des cuves saturées en gaz carbonique. Cette technique permet d’extraire les arômes fruités et floraux du raisin, tout en limitant l’extraction des tanins et de l’acidité. Le vin est ensuite soutiré et mis en bouteille rapidement, sans élevage en fût.
Le Beaujolais Nouveau se reconnaît à sa robe rouge violacée, à ses arômes intenses de fruits rouges et noirs (cerise, framboise, cassis, mûre), de fleurs (violette, pivoine) et parfois d’épices (poivre, réglisse). En bouche, il est léger, souple et gouleyant, avec une faible acidité et des tanins discrets. C’est un vin qui se boit frais, entre 12 et 14°C, et qui se conserve peu de temps (quelques mois au maximum).
Le Beaujolais Nouveau est un vin convivial, qui se prête bien aux apéritifs et aux repas simples et festifs. Il s’accorde avec des mets variés, tels que la charcuterie, les fromages frais ou affinés, les viandes blanches ou rouges grillées ou rôties, les volailles, les poissons en sauce ou fumés, les légumes farcis ou gratinés, les pizzas ou les quiches. Il peut aussi accompagner des plats exotiques ou épicés, comme le couscous, le tajine ou le curry. Pour le dessert, il se marie avec des tartes aux fruits rouges ou noirs, des crumbles ou des clafoutis.
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